- Être de nationalité étrangère (de préférence libanaise, pakistanaise ou indienne), accessoirement de nationalité congolaise

- Avoir au moins cinq ans d’expérience dans le domaine du blanchiment d’argent ou des trafics aussi diversifiés qu’illégaux les uns que les autres. Sinon, tisser de solides relations avec les faucons du régime

- Parler anglais ou arabe

- Manier à la perfection l’outil informatique, spécialement Excel et Access, avec maîtrise des scripts VBA, pour flouer les agents de

la DGI

- Avoir au moins 20 ans. D’ailleurs, plus on est vieux, mieux c’est, question d’expérience… Mais pas trop vieux non plus, hein ?

- Être marié(e) à un membre de la famille présidentielle ou de son entourage, question relations…

- Savoir manier autant un couteau de boucher qu’une kalachnikov

- Développer et observer un sens aigu des affaires (louches, en fait)

- Posséder très peu de valeurs chrétiennes et pas du tout de sens moral

- Savoir travailler sous pression, même sous les multiples menaces du Parquet et de l’ANR

Date limite de dépôt des dossiers : le jour de l’élection d’un nouveau président en République Démocratique du Congo.

Les candidatures féminines sont fortement encouragées, surtout si la meuf est canon, minijupée et stringuée. Ça aide pour la corruption morale.

 

 

Fait à Kinshasa, le 18 août 2010

DEZOR DRORGANIZEH

Directeur des Ressources Humaines.