Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Je décrie moult injustices congolaises
Je décrie moult injustices congolaises
Derniers commentaires
Archives
18 novembre 2016

Bilan des deux derniers mandats présidentiels à la Kabilie : de franchement pas terrible à carrément merdique...!

Dix ans pratiquement se sont passés depuis la décapitation de l'hydre pentacéphale et transitoire, la bête hideuse ayant laissé place à un régime qui se voulait bienveillant, constructeur, lénifiant le fardeau du Congolais lambda. Les infrastructures étaient censées relever du quotidien tokyoïte, le taux de chômage vertigineusement chuter. Sans compter l'eau, l'électricité, l'éducation, la santé pour tous et de qualité irréprochable. En guise de bonus à cette RDC paradisiaque tant promise, une justice aussi saine qu'impartiale serait la règle et une sécurité sans faille règnerait sur l'ensemble du territoire kabile.

Ce rêve passé après une nuit de sommeil, place à présent à la réalité qui s'apparente à un oppressant cauchemar éveillé. On regrette amèrement d'avoir ouvert les yeux ; on aimerait même plonger dans un coma sans fin pour ne pas vivre c'est que le Congolais rdcien vit et endure au plus profond de sa chair et de son sang.

En une décennie de régime kabile, aucune route d'importance n'a été tracée ; quelques-unes ont été réhabilitées, le plus souvent en partie et sont presque toutes rapidement tombées en délabrement faute d'entretien. Quant aux immeubles, des éléphants blancs de tout gabarit se sont illustrés à travers la capitale. L'Hôpital du Cinquantenaire en constitue un triste exemple. Le volet éducation n'est pas mieux : la gratuité de l'école primaire n'a eu de gratuite que la promesse. Par ailleurs, alors que le niveau de l'ensei-gnement chute vertigineusement, aucun établissement n'a été construit et très peu ont été réfectionnés. Et je passe sous silence le taux de desserte en eau potable, ainsi que la qualité de la fourniture électrique, lesquels n'ont subi que de notables régressions. On attend toujours les réalisations du projet mirobolo-pharaonique Inga II (ou III, je ne sais plus). Je préfère également me taire s'il s'agit de s'attarder sur le chantier emploi. Pour-quoi en effet commenter sur l'administration publique de notre beau et cher pays qui, nul ne l'ignore, engage à tour de bras, le chômage étant, ipso facto, un mauvais souvenir ? Encore que je passe sous silence les innombrables cas d’impaiement qui, ces derniers jours, augmentent de manière exponentionnelle. Et la « chanson » de la santé ? La RDC est bercée, de façon plus insistante chaque jour qui passe, par la douce et macabre mélopée des âmes fauchées par une liste de maladies plus longue que celle des conquêtes de Casanova. Au lieu de restaurer certains centres de santé existants ou d'en construire plusieurs de modeste taille, les autorités kabiles, dans leur démarche d'une rare irrationalité, ont préféré dépenser des milliards dans un mastodonte de couleur claire précédemment cité en ces lignes. En somme, les cinq « chansons » résonnent plus tels des vents intestinaux, comme l'a si magistralement est mieux écrit que moi un internaute avisé, six ans plus tôt : http://rouspecteur.afrikblog.com/archives/2010/08/05/18750884.htm

Le temps passant, ces douteuses flatulences se sont métamorphosées en véritables pets foireux dont la révolution de la « merdernité » est le digne et malodorant résultat. Aé-rogare ultra-moderne par-ci, passerelles par-là. Sans parler des robots et immeubles in-telligents et autres malchanceuses fibres optiques. De la poudre aux yeux, répandue à coups de millions pour distraire la population dont le quotidien se trouverait nettement amélioré si tout cet argent dépensé l'était judicieusement.

La distraction des « cinq chansons » et le souffle méphitique de la « révolution de la mer-dernité » n'ont rien produit de bon ni de durable non seulement de par leur nature pompeuse et illusoire, mais surtout parce qu'ils ne reposaient guère sur un socle solide que constituent la justice et la sécurité, deux composants avérés de l'État de droit.

Les violations des dispositions légales (voire, à maintes reprises, de la Constitution), les procès bidon les arrestations arbitraires d'opposants ne se comptent plus. La pègre du régime kabile opère impunément bien au-dessus des lois de cette République qualifiée à tort de démocratique, à l'instar de la République populaire démocratique de Corée du Nord ! Les scandales financiers et autres détournements se succèdent à un rythme sinis-trement soutenu et effréné. S'il y a bien des coins sur cette planète de fous où un nombre incalculable de gros voyous bien connus et identifiés agit à visage découvert au lieu de raser les murs, le patelin rdcien en est l'un d'eux. S'il fallait instaurer un top ten dans ce sens, il occuperait sans nul doute la 0e place du classement !

Ces bandits de grand chemin au sommet, non contents de contribuer activement à la déliquescence du bien-être en RDC, participent sans relâche à l'élimination physique de la population nord-kivutienne. Une boucherie plus que macabre d'une atrocité absolument indescriptible, sous le regard malveillant de la communauté internationale. Les enjeux, obéissant à un plan démoniaque, sont tellement bien connus qu'ils relèvent du secret de polichinelle : occupation de la région par nos chers petits voisins rwandophones et, d'une pierre deux coups, exploitation illégale, par les leucodermes et les xanthodermes, des richesses minières dont regorgent ces lieux.
À suivre...

Publicité
Commentaires
Je décrie moult injustices congolaises
Publicité
Publicité